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ANNEXE 1 : LE LEXIQUE DU CREDIT

  • Amortissement (du capital) : Pour un emprunt, l'amortissement est le capital qui est remboursé à chaque échéance. Par extension, on parle de période d'amortissement (par exemple après une période de différé) quand le capital du crédit commence réellement à être remboursé. 

  • Amortissement constant : Sur un crédit à amortissement constant, la même somme de capital est remboursée à chaque échéance. Le montant des échéances (capital + intérêts) diminue donc avec le temps. Au contraire, si le montant de l’échéance est fixe, il s’agit d’un crédit à échéances constantes.

  • Amortissement négatif : Se dit lorsque les intérêts calculés sont supérieurs au montant de l’échéance payée. aucun capital n’est remboursé. Au contraire, la différence entre le montant des intérêts et le montant de l’échéance s’ajoute au capital restant dû.

  • Amortissement in fine : crédit dont le remboursement du capital est effectué seulement sur la dernière échéance.

  • Assurance emprunteur (ou assurance crédit) : Cette assurance, dont le prêteur est le bénéficiaire, a pour but de garantir le prêteur en cas de décès ou d'invalidité de l’emprunteur. Les garanties « décès » et « invalidité totale » sont pratiquement toujours exigées par les banques pour un crédit immobilier. La garantie « invalidité partielle temporaire » est fortement recommandée si le prêt vise l’acquisition de la résidence principale. La « garantie chômage », optionnelle, couvre le remboursement total des échéances (pour les meilleurs contrats), ou partiel et progressif eu égard à la dégressivité des ASSEDIC.

  • Cap de taux : Plafonnement de la hausse du taux d’intérêt en cas de crédit à taux variable. Ce plafonnement peut être exprimé en valeur absolue (par exemple 4,50%), ou en valeur relative (par exemple taux initial + 2%]. Les conditions de ce plafonnement (indice, niveau, durée et modalités) sont définies par le contrat et peuvent inclure également un taux plancher (« floor » ou taux minimum) limitant la variation du taux à la baisse. La combinaison d’un taux plancher et un taux plafond donne un tunnel d'évolution du taux.

  • Capital : Montant du crédit consenti par le prêteur. Le capital peut être versé en une ou plusieurs fois.

  • Capital restant dû : Montant du capital restant à rembourser par l’emprunteur à une date donnée. Il sert de base au calcul des intérêts de l'échéance à venir. Dans un contrat à taux variable, le prêteur est tenu, une fois par an, de porter à la connaissance de l’emprunteur le montant du capital restant à rembourser. 

  • Charges financières : Elles comprennent les échéances de remboursement de prêts, les primes d’assurance obligatoirement liés, les loyers et les pensions versées.

  • Crédit- relais : Crédit généralement in fine accordé dans l’attente d’une rentrée certaine d’argent, notamment, lors de la vente d’un bien immobilier. La banque peut demander ou pas le paiement des intérêts pendant la durée du crédit.

  • Différé partiel (d’amortissement) : Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse aucun capital. Il ne paie que les intérêts du prêt. Les cotisations d’assurances sont généralement perçues pendant la période de différé d’amortissement.

  • Différé total (d’amortissement) : Période pendant laquelle l’emprunteur ne rembourse ni capital ni intérêts. Ces intérêts seront ajoutés au capital restant dû. Seules les cotisations d’assurances sont généralement perçues pendant la période de différé total.

  • Durée d’amortissement : Durée pendant laquelle le crédit est remboursé en capital. Cette durée peut être différente de la durée du crédit si celui-ci comprend une période de différé.

  • Echéance : C’est le nom de l’opération financière consistant à rembourser périodiquement le crédit. Elle est caractérisée par sa date et sa périodicité.

  • Garantie du prêt immobilier : En cas de défaillance de paiement des mensualités du prêt immobilier, cette garantie protège la banque qui se fait rembourser le capital restant dû. Les types de garanties les plus fréquents sont : caution, hypothèque, privilège de prêteur de deniers (PPD) et nantissement

  • Intérêts intercalaires : On parle d’intérêts intercalaires par opposition aux intérêts d’une échéance régulière lorsque ces intérêts sont produits, en cas de déblocage progressifs des fonds, durant la période de déblocage sur les fonds déjà débloqués. Des intérêts intercalaires sont également calculés lorsque la durée de la première échéance ne correspond pas exactement à la durée prévue par la périodicité de remboursement.

  • I.R.A. (Indemnités de remboursement par anticipation) : Indemnités versées à la banque, lorsque le crédit est remboursé par l’emprunteur avant la date prévue sur le tableau d’amortissement, et correspondant à 6 mois d’intérêts dus avec un plafond de 3% du capital restant dû en matière de crédit immobilier, et 1% en matière de crédit à la consommation.

  • Principal : Le principal est la partie du capital qui est remboursée dans une échéance. C’est un synonyme peu usité de l’amortissement.

  • Remboursement anticipé : Possibilité pour le client de rembourser partiellement ou totalement un crédit avant la fin prévue du contrat. Cette possibilité peut donner lieu à la perception par la banque d’indemnités de remboursement anticipé (I.R.A)

  • Revenus globaux : Ils regroupent les revenus salariés ou assimilés, les pensions perçues, les allocations ou revenus sociaux, les revenus locatifs et financiers.

  • Tableau d’amortissement : Tableau indiquant le montant dû par l’emprunteur à chaque échéance du crédit en détaillant la répartition du remboursement entre : le capital, les intérêts, la prime relative aux assurances (lorsque celles-ci sont obligatoires) et le capital restant dû après chaque échéance.

  • Taux capé : Taux bénéficiant d’un mécanisme de plafonnement d’évolution (voir cap de taux)

  • Taux actuariel : C’est la technique de taux selon un modèle actuariel, utilisée pour transformer le taux annuel en un taux périodique.

  • Taux annuel effectif global (TAEG) : Taux annuel actuariel englobant les intérêts et l’ensemble des frais liés à l’octroi d’un crédit : frais de dossier, de garantie, d’assurance. Il permet de mesurer le coût total du crédit. Il ne doit jamais dépasser le taux d'usure en vigueur à la date d'émission de l'offre de prêt. Le TEG, à la différence du TAEG, est exprimé en taux annuel proportionnel et s'applique principalement aux prêts professionnels.

  • Taux d’endettement : Taux exprimant le rapport des charges financières sur les revenus globaux.

  • Taux proportionnel : Technique du taux consistant à diviser le taux annuel par le nombre d’échéances dans l’année pour obtenir le taux périodique.

  • Taux périodique : Taux utilisé sur le capital restant dû pour calculer les intérêts d’une échéance. Le taux périodique dépend de la périodicité du crédit (mensuel, annuel, ...)

  • Taux d’intérêt (annuel) : Pourcentage permettant de calculer la rémunération annuelle de la banque sur une somme d’argent prêté à l’emprunteur

  • Taux nominal ou taux débiteur (annuel) : C’est le taux (annuel) du crédit quand celui-ci est calculé au taux proportionnel. 

  • Taux révisable (ou Taux variable) : Taux qui peut évoluer à la hausse comme à la baisse sur la durée du prêt selon les modalités prévues dans le contrat de prêt. L’évolution du taux dépend de la variation d’un ou plusieurs indices et elle peut être mensuelle, trimestrielle, annuelle ou pluriannuelle. Le prêt à taux variable peut comprendre une période à taux fixe et des limites de variation.

ANNEXE 2 : LE LEXIQUE DE L'ASSURANCE

Pour toutes les garanties énoncées ci-après, le versement des prestations est effectué dans la limite de la quotité assurée

Garantie « Décès » d’un contrat d’assurance emprunteur : que couvre-t-elle ?

 

La garantie décès est toujours présente dans un contrat d’assurance emprunteur mais elle fait l’objet d’un âge limite de garantie. Le risque de décès n’est donc pas nécessairement couvert jusqu’au terme d’un prêt.

En cas de décès (quelle qu’en soit la cause) et sous réserve des exclusions de garantie prévues par le contrat, l’assureur versera le capital restant dû au jour du décès au prêteur.

À noter : La loi impose que les contrats d’assurance emprunteur couvrent le décès par suicide à partir de la deuxième année d’assurance et dès la première année d’assurance, pour les prêts contractés pour financer l'acquisition du logement principal de l'assuré dans la limite d’un plafond qui ne peut être inférieur à 120 000€.

 

Garantie « Perte Totale et Irréversible d’Autonomie » (PTIA) d’un contrat d’assurance emprunteur : que couvre-t-elle ?

Pour mettre en jeu la garantie PTIA, l’assuré doit cumulativement :

  • se trouver dans l’impossibilité totale et définitive de se livrer à une quelconque activité rémunérée pouvant lui procurer gains ou profit ;

  • être dans l’obligation absolue et présumée définitive d’avoir recours à l’assistance totale et constante d’une tierce personne pour effectuer 3 ou 4 des actes ordinaires de la vie courante (faire sa toilette, s’habiller, se nourrir, se déplacer);

  • ne pas avoir atteint l’âge limite prévu au contrat (en général 60 ou 65 ans ou bien l’âge de départ en retraite).

 

Qu’est-ce qu’une invalidité permanente totale (IPT) ?

On parle d’Invalidité Permanente Totale (IPT) si, du fait d'un accident ou d'une maladie et après consolidation de votre état de santé, vous êtes reconnu, selon ce qui est prévu par votre contrat :  

  • soit totalement inapte à l’exercice de toute activité pouvant vous procurer gains et profits ;

  • soit totalement inapte à l’exercice de l’activité que vous exerciez au jour du sinistre.

 

Le plus souvent la mise en jeu de la garantie IPT n'est possible que si l’assuré présente un taux d'incapacité au moins égal à 66 %. Ce taux est apprécié selon un barème médical mentionné dans le contrat d'assurance.


Qu’est-ce qu’une invalidité permanente partielle (IPP) ?

On parle d’Invalidité Permanente Partielle (IPP) si, du fait d'un accident ou d'une maladie et après consolidation de votre état de santé, vous êtes reconnu, selon ce qui est prévu par votre contrat :

 

  • soit partiellement inapte à l’exercice de toute activité pouvant vous procurer gains et profits ;

  • soit partiellement inapte à l’exercice de l’activité que vous exerciez au jour du sinistre.

 

Le plus souvent la mise en jeu de la garantie IPP n'est possible que si l’assuré présente un taux d'incapacité au moins égal à 33 % et inférieur à 66 %. Ce taux est apprécié selon un barème médical mentionné dans le contrat d'assurance.

Attention : La garantie IPP ne peut être souscrite qu’en complément d’une garantie IPT et n’est pas proposée par tous les contrats.

 

Le taux d’invalidité est souvent déterminé par croisement d’un taux d’incapacité fonctionnelle et d’un taux d’incapacité professionnelle.

Garantie « Incapacité Temporaire de Travail » (ITT) d’un contrat d’assurance emprunteur : que couvre-t-elle ?
 

La garantie « Incapacité Temporaire de Travail » pourra être mise en jeu si, du fait d’une maladie ou d’un accident, vous êtes en arrêt de travail et que l’assureur considère que vous êtes inapte, selon ce qui est prévu par le contrat :

 

  • soit à exercer temporairement toute activité professionnelle ;

  • soit à exercer temporairement l’activité professionnelle que vous exerciez avant votre arrêt de travail.

 

Le mode de prise en charge est forfaitaire, indemnitaire ou un mélange des deux :

  • forfaitaire : le montant de l’indemnisation correspond au montant de l’échéance de l’emprunt hors cotisation d’assurance, à proportion de votre quotité d’assurance.

  • indemnitaire : le montant de l’indemnisation sera fonction de votre perte de revenu.

 

La prise en charge au titre de la garantie ITT se poursuit-elle en cas de reprise partielle de l’activité professionnelle (TPT : temps partiel thérapeutique) ?

En principe, l’interruption d’activité doit être totale. Ainsi, en cas de reprise, même partielle, de votre activité, la prise en charge cesse.

Néanmoins, le versement des prestations pourra se poursuivre si une clause expresse de votre contrat (TPT) indique une prise en charge en cas de reprise de travail dans le cadre d’un mi-temps thérapeutique, l’indemnisation durera 6 mois en général.

 

Que faut-il savoir sur les cotisations d’un contrat d’assurance emprunteur ?

Avant de souscrire un contrat d’assurance emprunteur, il convient d’être attentif à son coût, et notamment à ses modalités de tarification.

Les cotisations peuvent notamment être fixées :

  • en pourcentage du capital emprunté (dit « capital initial ») : leur montant sera alors constant sur toute la durée du prêt ;

en pourcentage du capital restant dû : leur montant sera alors décroissant dans le temps.

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